4 de abr. de 2012

Acontecimento infeliz


    Eu sei que eu nunca fui grande fã da minha estadia na França, mas Richard Descoings era uma das pessoas que eu respeitava, considerando que ele estava lutando justamente contra a cabecinha fechada de certos franceses. 
    Ele era corajoso e ousado, uma coisa que não se vê muito hoje em dia, e foi assim que ele mudou muita coisa pra melhor. Eu espero que o trabalho dele seja devidamente reconhecido pelas próximas gerações e que ele sirva de inspiração para tanta gente sem perspectiva e criatividade que parece dominar a França hoje em dia.

Para quem souber ou quiser arriscar:




Rue Saint-Guillaume : "Merci, merci, merci à Richie"




Emotion dans le jardin de Sciences Po Paris, où les étudiants ont dit "merci à Richie", le surnom donné à leur directeur.
Au petit matin, les visages sont graves, les yeux cernés par la fatigue et la tristesse. Dès l'annonce, vers une heure du matin ce mercredi 4 avril, du décès, àNew York, de Richard Descoings, leur directeur, une centaine d'étudiants deSciences Po Paris se sont spontanément retrouvés à l'école, 27, rue Saint-Guillaume, dans le 7e arrondissement, à la suite d'un appel lancé sur Internet.
Sur une table, parsemée de bougies et de fleurs, ils ont écrit des petits mots souvent signés "un sciences potiste". Il y a aussi beaucoup de remerciements."Merci, merci, merci à Richie", diminutif anglais de Richard ; "Merci de m'avoirdonné ma chance et fait connaître cette maison", a écrit une élève venue de Colombes grâce à la convention ZEP qu'il avait mise en place. "Tu étais notre Dumbledore", du nom du directeur de l'école de magie fréquentée par Harry Potter, précise un autre mot. "Un Marsupilami ne meurt jamais : il dort", a même écrit Pierre, en référence à la photo de M. Descoings sur son profil Facebook. Des surnoms qui témoignent de l'affection que lui portaient les étudiants.
Sur une table parsemée de bougies et de fleurs, les étudiants ont pu laisser des mots.
Vers 2 heures du matin, Nadia Marik, épouse de M. Descoings et directrice générale adjointe, est passée remercier les étudiants de cette présence "que Richard aurait aimée", avant de s'envoler pour New York avec sa fille.
"Nous sommes ensuite restés de longues minutes ensemble, beaucoup pleuraient", raconte Agathe, étudiante en deuxième année. "Quand on arrive à Sciences Po, on admire Richard Descoings. Quand on y est, on l'aime", confie un étudiant. Et le concert des hommages est international. De partout dans le monde, affluent des mots et des phrases.
"IL A TRANSCENDÉ CETTE INSTITUTION"
L'amphithéâtre principal a été repabtisé pour l'occasion "Richard Descoings", à l'aide de feuilles de papiers collées au-dessus des grandes portes en bois. Plusieurs portaits de lui ornent les murs de l'établissement. Dans le hall d'entrée, un cliché en noir et blanc du directeur accueille, depuis ce matin, les visiteurs. 
A 9 heures, un court moment de recueillement collectif prend place dans le jardin. De nombreux étudiants, leurs professeurs, le ministre de l'enseignement supérieuret de la recherche, Laurent Wauquiez, sont présents.
Hervé Crès, directeur des études, ému, s'exprime au nom de tous : "Le temps des hommages n'est pas venu, celui de célébrer son œuvre conçue, imaginée avec son intelligence et son cœur, grand ! La communion spontanée de cette nuit, ce rassemblement, les messages venus des quatre coins du monde c'est, pour moi, tout Richard Descoings qui a transcendé cette institution." Vient ensuite une minute de recueillement.
"Ce que Richard Descoings a fait est ahurissant. En fédérant toutes les énergies, il voulait faire de Sorbonne Paris-Cité une université unique en France", confie Guillaume Houzel, directeur délégué de ce pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) dont M. Descoings avait pris la tête. M. Houzel reconnaît alors, et salue, dans la foule, tous les présidents des universités associées, le généticien Axel Kahn"venu en ami" de M. Descoings, et Frédéric Dardel, son successeur comme président de l'université Paris-Descartes, Vincent Berger, président de l'université Paris-Diderot, ou Jacques Legrand, président de l'Institut national des langues et civilisations orientales.
Des étudiants de Sciences Po Paris se sont réunis mercredi matin 4 avril dans la cour de l'école.
"J'invite les élèves et leurs professeurs à reprendre les cours, pour que Sciences Po, aujourd'hui plus que tout autre jour, vive le rêve de Richard", conclut Hervé Crès, au terme de son bref discours, suivi d'une longue salve d'applaudissements. Mais le cœur n'y est pas, et de nombreux étudiants restent, encore sous le choc, dans le jardin intérieur de l'établissement. Pour Charles, étudiant en première année, l'heure est "à la mémoire". Il n'ira pas en cours ce mercredi. "C'est une manière de marquer le coup", justifie-t-il.
Comme son groupe d'amis présents à ses côtés, il a pu intégrer Sciences Po grâce aux conventions d'éducation prioritaires (CEP), mises en place dans des établissements classés en ZEP. "C'est Richard Descoings qui a œuvré à cette démocratisation", souligne Yasmina. "Il y a sans doute un risque [avec la disparition de Richard Descoings] que cela relance le débat sur les conventions avec les ZEP", pousuit la jeune femme, ajoutant cependant qu'elle ne craint pas réellement pour l'avenir des procédures CEP. "Aujourd'hui, c'est suffisamment ancré dans le fonctionnement de l'école", précise sa camarade Clara.
DES INTERROGATIONS SUR SA SUCCESSION
Au-delà de l'émotion pointent déjà les interrogations. "Bien sûr, les circonstances de sa mort intriguent", reconnaît une autre étudiante de première année. Se défendant d'une forme de "fascination morbide", elle admet vouloir plus d'informations sur ce sujet. Mais pour la majorité des élèves interrogés : "Ça n'est pas la priorité." "Notre rôle est de rendre hommage au directeur, à l'homme public,explique une jeune femme. Les détails de sa mort relèvent de sa vie privée."
Une autre question reste en suspens : l'après-Descoings. "Mythe""symbole","incarnation" de l'école, et même "figure paternelle" pour de nombreux élèves, l'emblématique directeur avait apposé sa marque sur l'établissement. "Sciences Po aujourd'hui, c'est lui", résume une étudiante de deuxième année. "Il était un des ciments de la communauté Sciences Po", renchérit une de ses camarades.
Cependant, certains n'hésitent pas à aborder le sujet de sa succession, véritable source d'inquiétude. "J'espère que la nomination du prochain directeur se fera en interne", explique Julien, étudiant en première année. Et lui et ses amis d'avancerquelques noms : Hervé Crés, David Colon ou encore Nadia Marik. L'essentiel est que son successeur "s'inscrive dans la continuité de l'action" de Richard Descoings, selon eux. Une volonté de poursuivre la voie "progressiste" initiée par l'ancien directeur qui se retrouve dans les nombreux mots laissés en hommage.
Vers 10 heures, la vie reprend son court au 27, rue Saint-Guillaume. Le beau portrait en noir et blanc de Richard Descoing continue d'accueillir les visiteurs dans le hall, et un livre d'or de recueillir leurs témoignages.

2 comentários:

Camis disse...

http://www.pernambuco.com/ultimas/nota.asp?materia=20120404145032&assunto=18&onde=Mundo

versão brasileira herbert richers pra quem não lê fracês (eu no caso)

Danilo disse...

Eu quis te avisar logo quando aconteceu (necessidade de passar a informação!!) mas descobri que não tenho o seu tel brasileiro.... let's work on that! E eu te devo um e-mail! Beijos